Biographie
Mirza Moric est un sculpteur dévoilant un véritable sens de la créativité artistique personnel, moderne et authentique. Maître de son art, ces œuvres reflètent le mariage des civilisations successives ainsi que les nombreuses facettes de sa terre natale, la Bosnie-Herzégovine. L'espace qu’il ouvre, les formes, les volumes qu'il dégage, les matériaux qu’il sculpte (marbre, granit, pierre, bronze) et ses instruments sont tous conformes au concept de la sculpture. Les matériaux nobles et dignes qu’il emploie révèlent l’émergence de formes répondant instinctivement à l’acte de sculpter. Il désire ainsi exprimer sa sensibilité en sculptant la vie selon la voie qu'elle choisie pour lui. Il ouvre au burin les portes d’un imaginaire sans limites …
Etat civil
Né à Brcko (Bosnie) en 1954, vit à Paris depuis 1977.
Born in Bosnia in 1954, lives in Paris since 1977.
Formation
1981-1983 Spécialisation en gravure, Cité des Arts, Paris. Specialization in engraving at the Cité des Arts, Paris, France.
1977-1981 École Nationale des Beaux-Arts, Paris. National Art School of Paris, France.
1977 École Nationale des Beaux-Arts, Munich. National Art School of Munich, Germany.
1976 Diplôme de l'Académie des Beaux-Arts de Sarajevo. Sculpture, peinture, gravure. Graduate of the Art Academy, in painting, sculpture, and engraving, Sarajevo, Bosnia-Herzegovina.
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La ville de Brčko
Mirza Moric devant le mur de Berlin déploie le dessin de la colombe assassinée, devenue le symbole de l’association "La Bosnie Libre".
Brčko se situe sur la Save, au nord-est de la Bosnie. Lieu stratégique (le "couloir de Brčko") pour la guerre déclenchée par les nationalistes serbes en 1992, la ville a été vidée de ses habitants croates et musulmans. Comme ailleurs en Bosnie, les tortures, exécutions sommaires, spoliations, ont marqué cette ville.
L’acte d’accusation du TPY contre Ranko Cesic est éloquent de l’horreur de cette époque, bien que timoré. Aujourd’hui, officiellement, Brčko est sous mandat international. Rien n’est réglé. Ni les croates ni les musulmans expulsés de chez eux n’osent y revenir. La ville reste sous tension. Elle est le seul lien entre les territoires serbes du nord de la Bosnie et la Serbie